vendredi 14 septembre 2007

Qui vivra, vaincra


Les propos disant que la libération de l’Irak a renforcé le terrorisme reposent sur une non-compréhension absolue de ce que sont les terroristes, et sur l’idée que l’apaisement peut fonctionner avec ce genre de gens : ce qui est exact est que les terroristes se sont acharnés sur l’Irak aux fins que celui-ci ne connaisse pas de répit. Fort heureusement, Sarkozy et Kouchner ont commencé à tenir un discours plus juste et à restaurer l’honneur de la France.

Ultime question : et maintenant ? Il importe de faire preuve de lucidité. L’Irak n’est pas en guerre civile : il est le champ de bataille où s’affrontent terroristes djihadistes soutenus par l’Iran, la Syrie et al Qaida d’une part, et forces de la civilisation d’autre part. Les forces de la civilisation doivent impérativement l’emporter pour que survive la civilisation. Tout terrain cédé aux terroristes djihadistes permettraient à ceux-ci de se sentir galvanisés et de mener plus loin leurs opérations de destruction des sociétés ouvertes.

Les États-Unis ne céderont pas. Fin 2001, Bush a dit qu’il s’agissait d’une guerre plus vaste, qui serait longue. La cohorte brinquebalante où se mêlent extrême gauche, extrême droite, gaullistes français, islamistes, amis des dictateurs et des tortionnaires, continuera à pérorer, invectiver et trépigner, mais elle sera du côté des vaincus. La liberté a souvent été menacée au fil de l’histoire. Ses ennemis avoués ou inavoués, conscients ou inconscients n’ont jamais gagné.

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